La Guerre des Sorciers

Citation :

Tome n°4
Titre original : War of the Wizards
Illustration de couverture : Iain Mc Caig ?
Illustrations intérieures : Paul Bonner
Première édition en VO : 1986
Première édition en VF : 1987
Folio Junior n°405

Voici venu le temps des rires et des chants...euh, non. Plutôt celui de la douleur et des ténèbres, si vous n'arrivez pas à abattre Charatchak. Car le moment de la confrontation finale est arrivé. A vous d'envoyer ce Shianti renégat dans l'ombre de la mort, mais peut-être vous faudra-t-il aussi vous occuper d'un mal bien plus puissant et ancestral...

Un livre plutôt bon dans son ensemble mais qui pêche sur certains points, principalement dans le combat final qui est vraiment bâclé à mon avis. Mais sinon, un très bon divertissement avec pas mal d'actions et puis c'est la fin d'une grande quête!
Je lui mets donc un "bon" mais il aurait très bien pu obtenir un "génial" si l'auteur avait passé plus de temps dessus.

Il est vrai qu'on n'a guère le temps de ce reposer, dans cette aventure : entre la course-poursuite avec les démons, la grande bataille contre les Shadakines ou le combat final - que je trouve également bâclé, même si l'apparition du pied d'Agarash provoque quelques frissons-, le livre possède un rythme très enlevé.

Par contre, contrecoup de cela, la difficulté doit être assez impressionnante, j'imagine (je n'ai jamais joué Astre d'Or, j'attends de trouver le tome 2) : remonter son Endurance ou sa Volonté ne doit pas être aisé...

Et puisqu'on parle de passages bâclés, la conclusion du bouquin, qui est tout de même celle des quatre livres, n'est pas mal non plus dans le genre : cinq lignes. On se croirait presque dans le Mercenaire de l'Espace...

Meneldur a écrit:

Et puisqu'on parle de passages bâclés, la conclusion du bouquin, qui est tout de même celle des quatre livres, n'est pas mal non plus dans le genre : cinq lignes. On se croirait presque dans le Mercenaire de l'Espace...

Elle fait une page chez moi . C'est certe beaucoup trop court et évasif (on se réveille, tout est bien qui finit bien, au revoir) mais ce n'est pas le Mercenaire de l'espace. Agarash reléve le niveau, mais le combat final est effectivement minable. Au niveau de la difficulté, avec les 50 points de volonté de la pierre de lune, on peut faire pas mal de trucs.

Skarn a écrit:

Elle fait une page chez moi . C'est certe beaucoup trop court et évasif (on se réveille, tout est bien qui finit bien, au revoir) mais ce n'est pas le Mercenaire de l'espace.

J'admets, c'est plus long que du Chapman, mais ça ne vaut pas la conclusion de la saga Loup*Ardent, quand même.

Skarn a écrit:

Agarash reléve le niveau, mais le combat final est effectivement minable.

C'est vrai que c'est dommage, y avait moyen de faire beaucoup mieux, par exemple :

Citation :

Au fond de la pièce se trouve une paroi de flammes au pied de laquelle est agenouillé le Roi-Démon des Shadakines, Shasarak. Vision d'horreur : sa chair est noirâtre, comme si elle venait de brûler, et ses mains évoquent des griffes de rapace. La moitié de son visage a été arrachée et le reste, tout plissé, se contracte autour d'une large plaque métallique, seule structure de cette figure ravagée. Le tyran vous lance un regard meurtrier, prêt à vous attaquer d'une seconde à l'autre, encouragé par la présence de son maître Agarash à l'arrière-plan.

Votre corps tout entier baigne maintenant dans la lumière protectrice de la Pierre de Lune.
« Alors, tu as peur de te battre ? » vous dit Shasarak d'un ton moqueur, sans pour autant vous attaquer. D'un geste qui se veut nonchalant, il s'empare de son propre bâton de sorcier, une longue tige fine et noire, et le fait tourner entre ses mains.
« Es-tu prêt à m'affronter en duel, Astre d'Or, ou as-tu trop peur ? »

Vos baguettes s'entrechoquent dans un éclair de lumière pourpre. Usant d'elles comme de véritables épées, vous luttez pendant quelques minutes, parant, feintant, attaquant, autour du mur de flammes, qui dégage une chaleur terrifiante. Soudain, profitant d'une erreur d'inattention de votre part, Shasarak déjoue votre garde et, à l'aide d'une lame fixée sur son bâton, vous tranche la main qui tenait votre propre arme. Vous vous effondrez au sol, tremblant de douleur, en serrant votre poignet qui n'est désormais plus qu'une plaie à vif. Shasarak se redresse de toute sa hauteur et annonce, d'une voix lente et monocorde :
« Astre d'Or...je suis ton père. »