[Amateur] Deux hommes et un bouquin

NB : Le titre est provisoire.

Voici l'introduction de ma prochaine AVH, qui prend place sur le Magnamund, pour le fanzine : bonne lecture !

Citation :

À Barrakeesh, le soleil tape dur, et pour un natif du nord comme vous, c’est une véritable torture. Heureusement, la ville est efficacement desservie en eau par plusieurs puits et un service actif de porteurs d’eau, et vous vous déplacez autant que possible en rasant les murs afin de profiter d’un maximum d’ombre. Vous gardez les yeux baissés au sol : la lumière est d’une intensité terrifiante, et vous avez déjà eu le temps, à votre arrivée, de détailler les grandes coupoles dorées ou argentées, les hauts minarets, et bien sûr, la masse écrasante du Palais, qui se trouve actuellement dans votre dos. De toute façon, vous n’êtes pas ici pour votre plaisir. Vous allez d’un pas vif, quitte à devoir bousculer quelques passants (les rues sont relativement populeuses en ce milieu d’après-midi) ; vous ne souhaitez pas arriver en retard à votre rendez-vous. Après quelques minutes de marches dans les grandes artères de la ville, où des dizaines de marchands tentent de vous vendre qui des dattes, qui des tapis, qui des poteries, vous empruntez une petite venelle étroite, soupirant d’extase devant l’ombre qu’elle vous offre. Quelques pas vous mènent devant une porte, que vous poussez.
Vous suivez un long couloir qui débouche sur une porte, elle-même s’ouvrant sur une pièce chichement meublée : une table ronde et trois chaises, dont deux sont déjà occupées. L’un des personnages qui vous attend est visiblement de la même origine que vous, son teint pâle paraissant clairement malgré ses habits issus du cru. En revanche, l’homme obèse qui vous fait face est clairement un Vassagonien, et si vous aviez encore un doute, il se dissipe lorsqu’il vous invite à vous asseoir, avec un accent reconnaissable entre mille. Vous vous asseyez et vous vous servez un verre de vin de Jala que les deux autres hommes ont déjà goûté.
« Messieurs, mon maître a une mission à vous confier. Nul autre que vous deux n’aurait une chance de l’accomplir, et c’est pourquoi je me suis adressé à vous, malgré les prix exorbitants que vous demandez.
- Ce n’est qu’une rétribution légitime de nos talents, lâche le nordique.
- Certes, certes, reprend le gros, je n’ai jamais dit le contraire. Hum, euh, mon maître voudrait que vous vous rendiez au Sommerlund pour y dérober une certaine relique conservée dans un monastère…le Livre du Magnakai. »
Vous recrachez le vin que vous venez de boire, stupéfait.
« Autrement dit, lance votre voisin, votre patron veut que nous volions l’objet le mieux gardé de tout le nord du Magnamund, qui se trouve au milieu d’une forteresse remplie de moines guerriers ? Désolé, mais je ne suis qu’un mercenaire, pas un Dieu.
- Êtes-vous sûrs de vouloir refuser, messires ? reprend le Vassagonien d’un ton mielleux. Sachez que votre récompense serait à la hauteur de la tâche qui vous est demandée… »
Sur ces mots, il pose négligemment sur la table deux bourses visiblement très bien remplies. Cela seul suffit à vous faire changer d’avis, et, avec un hochement de tête, vous vous emparez de celle qui vous fait face. L’autre hésite quelque peu, mais finit par vous imiter.
« Bien, messieurs. Je savais que mes arguments finiraient par vous convaincre, s’exclame le Vassagonien avec un petit sourire. Maintenant, voyons les détails. Vous entrerez dans le monastère ouvertement, en vous faisant passer pour des voyageurs perdus, pour une ambassade de Durenor ou n’importe quoi d’autre, du moment que vous vous montrez assez convaincants pour que les Kai acceptent de vous héberger pour la nuit. Une fois le soleil couché, il vous faudra agir vite et bien. Voici un plan du monastère avec toutes les informations nécessaires au succès de votre mission, qui ne dépend désormais plus que de vous. »
Vous prenez le plan et vous vous levez, de même que votre collègue, et au moment où vous quittez la pièce, une voix s’élève derrière vous :
« Ah, encore un détail. Si jamais l’idée vous venait de vouloir doubler mon maître, sachez qu’il est très vindicatif, et qu’il n’oublie jamais une insulte. Ne l’oubliez pas, si vous ne voulez pas que vos têtes trônent sur une pique au sommet des murs de Barrakeesh… »
Rendez-vous au 1.

Eh bien ça a l'air très intéressant. J'ai bien aimé la dernière phrase, petite référence au tyran du désert. Et pour une fois, on jouera un méchant. Mais j'ai quelques questions: ça se passe à quelle époque ton truc? Loup Solitaire est encore vivant

Nan, ça se passe bien avant l'époque de Loup Solitaire : en PL 4434 (soit six siècles avant les aventures de notre Kaï préféré), au moment de la disparition du Livre du Magnakai. Disparition qui est bien due à nos deux voleurs

ah oui pas mal bien

mais javai la meme idée pour une saga, sauf que je mets trop de tps à écrire
c pas grave, pr des AVH, ca peut se passer sur des mondes parallèles !